“Les êtres humains sont les artisans de la vérité.
Les êtres humains sont les âmes-soeurs de l’éternité.
Je ne suis pas étranger à l’éternité.
La vie chante sous les pierres des murs de la prison du mal.
Aux yeux des poupées ensorcelées, la lanterne est une déviance brillante.
Ma ville retrouvera la danse de ses rues.
Nulle part, à aucun moment, le cri de la vie n’est resté sans réponse.
J’écoute des voix lointaines, ma voix est écoutée de loin
Je suis vivant(e),
Mon cri n’est pas sans réponse, ton bon cœur est la réponse à mon cri.
Ma ville retrouvera la danse de ses rues…”
Ahmad Shamlou (1925-2000)

Cette création est née d’une rencontre multiculturelle, celle de Tamanna Rohani, graphiste, illustratrice et artiste en arts visuels et conceptuels d’origine iranienne et Carmen Camboulas, d’origine française, militante aussi révoltée que joyeuse.
Cette œuvre collective a réuni une trentaine de personnes, permettant de se soutenir et d’échanger sur nos sensibilités. Créer ensemble pour faire raisonner et célébrer la force et le combat des iraniennes et iraniens pour leur liberté.
Ce véritable acte artistique et politique a été présenté lors des rassemblements de soutien au mouvement Femme Vie Liberté, les samedis ainsi qu’à la marche du 8 mars pour les droits des femmes à Nantes. Comme la météo n’est pas toujours fiable, elle garde les traces de ses expéditions.